Après la tonte, je pèse chaque toison (1.8 à 3 kg) puis j’effectue le tri de la laine, ce qui consiste à retirer les débris végétaux et à séparer les fibres fines des fibres grossières.
Puis j’envoie mes toisons à la SICA Mohair (Groupement de producteurs situé dans le Tarn), où elles rejoignent celles des autres éleveurs. Ensemble nous respectons la charte « laine éthique » qui caractérise le Mohair des fermes de France. Le mohair brut est ensuite remis aux façonniers pour les différentes étapes de la transformation.
Avec le fil teinté, je réalise quelques créations au crochet tout en gardant mes chèvres. Un moment privilégié qui me relie à elles.
Ou aux aiguilles, à la machine à tricoter.